Enjeux environnementaux 2024 : quoi surveiller ?

4 mars 2024

Sur le plan environnemental, l’année 2023 aura apporté plus de questions que de réponses. Au rythme des grands sommets mondiaux et de catastrophes qui rendent les crises climatiques et de la biodiversité de plus en plus palpables, de nouveaux enjeux émergent et de grands débats de société se dessinent.

Un an après la COP15 sur la biodiversité, où en sont nos décideurs dans les mesures à mettre en place pour atteindre les cibles de protection des écosystèmes ? La COP28 sur le climat a-t-elle tenu ses promesses ? Malgré la volonté de la population qu’on en fasse davantage, qu’est-ce qui freine l’ambition climatique des gouvernements du Canada et du Québec ?  Comment concilier la transition énergétique avec la protection de la biodiversité ? Que diable se passe-t-il avec les caribous ? Quel impact auront eu les feux de forêt historiques et la nécessité de créer des aires protégées sur l’avenir de la foresterie ? Nos villes sont-elles outillées pour s’adapter et jouer un rôle de premier plan dans la lutte à la crise environnementale ?

Les expert-e-s de Nature Québec ont sorti à nouveau leurs cartes de tarot et se sont prononcés sur les principaux enjeux environnementaux qui risquent d’animer 2024.

Expert-e-s de Nature Québec

Alice-Anne Simard, Directrice générale 

Anne-Céline Guyon, Analyste Énergie et climat

Mathieu Béland, Analyste Forêt

Hubert Corbeil, Directeur Environnement urbain

On ne l’avait pas vu venir…

On a demandé à nos expert-e-s, s’il y avait un élément qu’ils n’avaient pas vu venir ou qui les avait marqués en 2023. Voici leurs réponses :

Portrait d'Alice-Anne Simard, directrice générale de Nature Québec

«Qu’on parle encore de biodiversité un an après la COP15, à Montréal. On n’en parlait que très peu dans les cercles politiques avant ce rendez-vous international et aujourd’hui, c’est sur toutes les lèvres.»

«Les feux de forêt historiques de l’été 2023. On savait que ces événements allaient arriver avec la crise climatique, mais on a été collectivement pris de court par leur ampleur.»

«Les tergiversations et les reculs sur les projets de transports collectifs comme le tramway.»

«La surprise « Northvolt ». Autant, on savait que la course à la transition énergétique pourrait avoir des effets collatéraux pour les communautés et la biodiversité, autant on ne s’attendait pas à ce qu’un projet au Québec en devienne le symbole et suscite une telle mobilisation.»

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Le caribou, un premier test post-COP15

Lors de la COP15 sur la biodiversité en décembre 2022, les États – dont le Canada – ont signé le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal qui les engage, entre autres, à protéger 30 % de leurs territoires terrestres et marins d’ici 2030. Lors de la COP16 qui aura lieu en Colombie en octobre 2024, il est attendu que les États signataires arrivent avec une stratégie pour la mise en œuvre de ce cadre mondial. C’est dans cette optique que le Canada planche sur sa Stratégie nationale 2030 pour la biodiversité. Le Québec – qui se dit lié aux engagements de la COP15 – est également en train de rédiger son Plan Nature 2030. Les premières moutures de ces stratégies ont fait l’objet de consultations dans la dernière année.

À première vue, le Québec et le Canada apparaissent donc comme de bons élèves qui veulent se donner les moyens d’atteindre leurs cibles. Le diable est toutefois dans les détails. Le cadre mondial est large et en ne mettant l’accent que sur la cible 30×30, nous risquons de perdre de vue le principal : il faut freiner le déclin de la biodiversité.

Concrètement, malgré les plans et stratégies, les espèces continuent de disparaître à un rythme effrayant. Les cinq principales causes du déclin du vivant sont la dégradation et la perte d’habitats, la crise climatique, l’exploitation directe des espèces, la pollution et les espèces exotiques envahissantes.

Or, s’il y a quelque chose que nous devrions surveiller en 2024, c’est bien la cohérence entre les stratégies déposées pour l’atteinte du 30×30 et les actions sur le terrain, là où il y a de véritables conflits d’usage du territoire. À ce titre, le dossier du caribou sera révélateur. Plusieurs populations de caribous sont au seuil de l’extinction. Leur protection et leur rétablissement passent nécessairement par la protection des forêts matures et la création d’aires protégées. Pourtant, depuis de nombreuses années, le gouvernement du Québec traîne de la patte dans ce dossier en raison des pressions de l’industrie forestière.

Si le gouvernement est incapable d’agir pour une espèce aussi étudiée et emblématique que le caribou, imaginons le problème qui va se poser avec les espèces menacées moins connues. La robustesse de la stratégie caribou qui devrait être déposée sous peu en dira long sur la capacité réelle et l’ambition du gouvernement en matière de protection de la biodiversité et du territoire dans un contexte post-COP15.

Caribou je t’aime

Vous voulez soutenir les efforts de protection et de rétablissement du caribou de la Gaspésie et des autres hardes de caribou au Québec ? Vous n’êtes pas seul-e! Impliquez-vous dans notre campagne Caribou je t’aime.

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Des consultations attendues sur l’avenir des forêts

Les feux de forêt qui ont sévi au Québec en 2023 étaient d’une ampleur inégalée depuis au moins 100 ans. Parallèlement, les forêts du Québec et du Canada sont aux prises avec une prolifération d’espèces invasives et d’épidémies qui affectent leur résilience et leur capacité de régénération. Certains scientifiques parlent d’un « point de basculement » et d’un « seuil critique » franchi pour la forêt boréale. Bien entendu, cela a un grave impact pour sa biodiversité et son bilan carbone, mais également pour les travailleurs-euse-s du secteur forestier qui voient leurs emplois précarisés à court et moyen terme. 

Pour répondre à cet enjeu, le gouvernement du Québec a lancé au début de 2024 des Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt. L’objectif est de discuter de la façon dont on souhaite, comme société, adapter notre gestion des forêts et les pratiques forestières aux défis présents et à venir.

Le sentier des Trois-Fourches et ses gros arbres

S’il y a un consensus global à l’idée que le statu quo en matière de foresterie est intenable, tous les acteurs n’ont pas la même vision de ce que l’on devrait faire. De fait, une partie de l’industrie forestière veut profiter de ce contexte pour augmenter les volumes de bois à couper et pousser une vision artificialisée de l’aménagement forestier qui est calquée sur les besoins du marché (ex. planter des essences rentables à court terme). 

En 2024, les consultations sur l’avenir de la forêt seront donc très importantes à surveiller et Nature Québec compte bien y participer afin de s’assurer que le gouvernement n’abandonne pas les acquis environnementaux des dernières années (ex. l’aménagement écosystémique). Selon nous, l’avenir du régime forestier passe par un aménagement qui mise sur la résilience naturelle des forêts, une valorisation de la ressource, une concertation avec les régions et l’accompagnement des travailleur-euse-s de la forêt dans la transition écologique. 

Alliance CSN

Le 21 avril 2022, Nature Québec et la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) ont lancé une alliance revendiquant des améliorations à la gestion des forêts québécoises. Cette alliance discute notamment de la mise en place d’un plan de transition juste pour les travailleur-euse-s de l’industrie forestière dans un contexte de protection du caribou et de création d’aires protégées.

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Le rôle des villes en matière de climat et de protection de la biodiversité

Les villes québécoises sont de plus en plus confrontées à l’urgence d’agir face aux défis posés par les changements climatiques et de perte de la biodiversité. Avec des impacts déjà visibles tels que les vagues de chaleur estivales, la dégradation de la qualité de l’air causée par les feux de forêts, les inondations et d’autres événements météorologiques extrêmes, les municipalités du Québec doivent prendre des mesures concrètes pour opérer une transition socioécologique juste et efficace. La plupart en sont conscientes. Mais en ont-elles les moyens ?

Nature Québec suit de près l’évolution des engagements, règlements, pratiques et initiatives réalisés en milieux urbanisés et nous surveillerons plusieurs éléments en 2024.

Tout d’abord, certaines grandes villes disposent déjà d’un « Plan climat » avec des cibles à atteindre. À titre d’exemple, le Plan climat de Montréal vise à réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport aux niveaux de 1990) et à devenir carboneutre d’ici 2050. Ces plans comprennent un ensemble de mesures et d’actions adaptées en vue d’atténuer les effets du changement climatique : promotion du transport en commun, développement de l’efficacité énergétique des bâtiments, promotion de l’agriculture urbaine, réduction des déchets, évolution réglementaire et déploiement de solutions basées sur la nature, etc.

En février 2024, le ministre de l’Environnement a annoncé que la plupart des municipalités devront avoir un Plan climat d’ici 2026 et l’avoir réalisé « en partie » d’ici 2030. Il sera intéressant de voir comment les municipalités seront en mesure d’embarquer dans le mouvement, surtout en mettant en place des mesures concrètes et en phase avec la situation critique actuelle.

En matière de conservation, le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation a réalisé une vaste consultation en 2023 en vue d’adopter de nouvelles Orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT). Dans le cadre de cette consultation, Nature Québec a déposé des recommandations concernant l’ajout de cibles minimales et d’attentes claires en matière de conservation ainsi que le renforcement général des exigences en matière de conservation et d’accessibilité à la nature à l’intérieur des périmètres d’urbanisation. Les OGAT devraient être publiées en 2024 et auront des incidences importantes sur la conservation des milieux naturels.

Ces exemples confirment la volonté de plusieurs villes de passer à l’action – ou du moins, la volonté du gouvernement du Québec de les inciter à le faire. Or, le nerf de la guerre demeure le financement. Les villes québécoises demeurent encore largement tributaires de l’impôt foncier. On note bien des tentatives d’évolution réglementaires et de nouvelles mesures d’éco-fiscalité (par exemple, en 2024, la Ville de Québec a mis en place une taxe sur les grandes surfaces imperméables). Ces mesures sont toutefois loin d’être suffisantes au vu des besoins et des responsabilités qu’on demandera aux villes d’assumer dans le futur. 

D’autres défis persistent également : la coordination entre les différents acteurs gouvernementaux et organisationnels, l’acceptabilité sociale de certaines mesures clés ainsi que l’engagement citoyen. 

Ces questions seront assurément la trame de fond de bien des enjeux en environnement urbain qui émergeront en 2024.

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Les inégalités ET l’environnement

Depuis un moment, on observe une « lassitude climatique », notamment dans le dernier Baromètre de l’action climatique qui révèle que près d’un-e Québécois-e sur sur trois (31 %) déclare être « fatigué-e d’entendre parler des changements climatiques ». Est-ce qu’un sentiment d’impuissance face aux défis environnementaux et une nouvelle priorisation des besoins humains, compte tenu du contexte inflationniste, pourraient contribuer au phénomène ? Quoi qu’il en soit, il y a un devoir de mieux intégrer les citoyen-ne-s dans l’élaboration des politiques environnementales, de prendre en compte leurs besoins et leurs intérêts, particulièrement pour les personnes en situation de défavorisation.  

Une transition écologique juste et inclusive ne peut pas seulement être dirigée « pour » les gens, mais elle doit également être élaborée « par » eux, en impliquant tous les pans de la société. Cette approche, axée sur la participation et l’égalité, est essentielle pour assurer un avenir durable et équitable pour tous et toutes. 

Il est crucial de reconnaître que les effets du changement climatique et de la dégradation de l’environnement ne sont pas uniformément répartis. Les communautés les plus marginalisées et les plus vulnérables sont souvent les premières et les plus durement touchées par ces crises.

Par conséquent, une transition écologique qui n’est pas inclusive risque d’exacerber les inégalités déjà existantes. Il est impératif que chaque individu, quelle que soit sa situation socio-économique ou géographique, ait sa voix au chapitre dans la conception et la mise en œuvre de solutions durables. Sans quoi, il sera très difficile de rallier la population. 

Cette préoccupation sera au cœur de nos actions cette année,  particulièrement dans nos projets en environnement urbain. 

En 2024, Nature Québec, en partenariat avec une chaire de recherche universitaire, lancera une démarche de recherche-action pour mieux identifier et comprendre les leviers et les barrières pour mobiliser les populations vulnérables dans les initiatives de verdissement. Ces apprentissages visent à être partagés avec l’ensemble des acteurs du milieu environnemental dans le souci d’un rehaussement des connaissances et de compétences pour assurer de manière systémique des démarches réellement inclusives et justes.

Pour des villes vivantes

Le projet Pour des villes vivantes a été mené par Nature Québec entre 2021 et 2024. Son objectif était de favoriser les déplacements actifs et l’accès à la nature à travers une démarche de consultation et la mobilisation de personnes en situation de défavorisation en milieu urbain et périurbain. 

À partir des témoignages recueillis, ainsi que l’aide d’organismes communautaires et d’équipes de chercheur-euse-s, les expert-e-s de Nature Québec ont pu élaborer des propositions de trames vertes urbaines, actives et inclusives. 

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Northvolt et le difficile dialogue sur l’énergie

Voilà près d’un an que Nature Québec et des dizaines de groupes citoyens, syndicaux et environnementaux demandent un débat sur l’avenir énergétique du Québec. Les impératifs de la transition énergétique ont des implications importantes sur les communautés et la biodiversité. Mal faire les choses pourrait aggraver une crise en tentant de solutionner l’autre. Malheureusement, cette demande au gouvernement du Québec est restée lettre morte et l’abcès qui en résulte porte maintenant un nom : Northvolt! 

En effet, ce projet de méga-usine de batteries, de même que la polarisation qu’il suscite, sont devenus en quelques mois le symbole de la façon cavalière d’agir du gouvernement en matière de transition énergétique. Le refus de tenir un BAPE sur le projet de Northvolt représente bien la tendance du gouvernement à vouloir contourner les évaluations environnementales pour accélérer certains projets chouchous.

Parallèlement au dossier Northvolt, le gouvernement, sous l’égide du ministère de l’Économie, est également en train de préparer un projet de loi sur l’encadrement et le développement des énergies renouvelables. Attendu d’ici quelques mois, ce qu’on en entend déjà n’est guère rassurant : plus grande ouverture au privé, affaiblissement du rôle de la Régie de l’énergie, possibilité accrue pour les entreprises de produire leur propre électricité et de la vendre entre elles.

A-t-on consulté les Québécois-es sur ces enjeux déterminants ? Non. On a l’impression que le gouvernement utilise la décarbonation davantage comme prétexte pour attirer la grande industrie et être compétitif dans le créneau des énergies « propres » que comme objectif en soi. Or, la transition, c’est beaucoup plus que cela. Il y a des arbitrages complexes à faire : les impacts sur la biodiversité, les communautés avoisinantes, les travailleurs-ses, les territoires autochtones et l’économie régionale doivent être pris en compte.

C’est pour cela qu’on a plus que jamais besoin de processus d’évaluation environnementale robustes et transparents qui permettent de faire sortir l’intelligence collective du Québec. Le Québec a la chance d’avoir de tels mécanismes, servons-nous-en! 

Malheureusement, la manière dont le gouvernement agit en ce moment est le meilleur moyen de se magasiner une opposition tout acabit à la transition énergétique. Et à ce jeu là, personne ne sortira gagnant.

Définitivement, les dossiers de Northvolt, de l’avenir énergétique et des évaluations environnementales seront dans notre mire en 2024. Il est impératif d’y intervenir afin d’assurer une transition énergétique, écologique et sociale réussie.

Un manifeste pour un avenir énergétique juste et viable au Québec

En novembre 2023, Nature Québec et une centaine de groupes de la société civile ont publié un manifeste regroupant 14 revendications pour un avenir énergétique juste et viable au Québec.

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Le secteur pétrolier canadien, le dinosaure dans la pièce

Si vous nous suivez, vous avez certainement vu que Nature Québec a fait campagne pour un règlement sur le plafonnement et la réduction des émissions de GES du secteur pétrolier et gazier canadien. Rappelons que ce secteur, dont les émissions ont augmenté de 88 % entre 1990 et 2021, est le principal émetteur du Canada. Bon an, mal an, il annule en bonne partie nos efforts de réduction des GES. C’est pourquoi il est temps qu’il fasse sa juste part.

Vers la fin décembre 2023 (en pleine COP28 sur le climat), nous avons finalement obtenu un premier cadre méthodologique pour cette réglementation de la part du gouvernement fédéral. Malheureusement, non seulement ce cadre est imparfait (dans ses cibles et ses échappatoires pour l’industrie), mais il n’est pas gagné qu’il soit publié dans sa forme finale avant le déclenchement des prochaines élections fédérales.

Actuellement, le gouvernement canadien fait face à des vents contraires extrêmement puissants. Le lobby des énergies fossiles n’a jamais été aussi fort, notamment avec l’Alliance nouvelles voies, soutenue par les gouvernements des provinces productrices d’énergies fossiles et un parti conservateur qui a fait de la lutte à la taxe carbone son cheval de bataille. A contrario, la voix des autres partis dans ce dossier a du mal à se faire entendre. De sorte qu’un recul du gouvernement fédéral sur cette réglementation est possible.

Tout ça n’est pas très encourageant, mais il y a de l’espoir. D’une part, certaines provinces comme le Québec pourraient intervenir davantage pour tirer le Canada vers le haut. Ça a été le cas à la COP28 où le Québec a appelé à une sortie pleine et entière des énergies fossiles. D’autre part, les Québécois-es et Canadien-ne-s peuvent faire pression sur leurs élu-e-s locaux afin qu’ils soutiennent un cadre ambitieux et faire en sorte que la question climatique devienne centrale aux prochaines élections.

Bref, le plafonnement des émissions de l’industrie pétrolière et gazière au Canada continuera d’être un enjeu environnemental déterminant en 2024 et Nature Québec poursuivra ses actions dans ce dossier. 

Puit de gaz de schiste

C’est pour cela qu’on a plus que jamais besoin de processus d’évaluation environnementale robustes et transparents qui permettent de faire sortir l’intelligence collective du Québec. Le Québec a la chance d’avoir de tels mécanismes, servons-nous-en! 

Malheureusement, la manière dont le gouvernement agit en ce moment est le meilleur moyen de se magasiner une opposition tout acabit à la transition énergétique. Et à ce jeu là, personne ne sortira gagnant.

Définitivement, les dossiers de Northvolt, de l’avenir énergétique et des évaluations environnementales seront dans notre mire en 2024. Il est impératif d’y intervenir afin d’assurer une transition énergétique, écologique et sociale réussie.

Vous faites votre part pour le climat ? L’industrie, non!

Demandez à votre député-e fédéral-e de ne pas fléchir devant le lobbyisme de l’industrie gazière et pétrolière et d’exiger un VRAI cadre réglementaire qui limite ses émissions de GES.

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