Anticosti
19 octobre 2019Anticosti à l’Unesco
PARCE QU’IL Y A TELLEMENT MIEUX À FAIRE QUE LE PÉTROLE…
Après une longue campagne et la tenue de deux traversées citoyennes de 130 km dans la nature sauvage, Nature Québec et la municipalité de l’île d’Anticosti ont finalement obtenu de Québec la fin des activités d’exploration pétrolière et gazière sur l’île.
Les hydrocarbures derrière, les 200 habitants d’Anticosti ont néanmoins besoin d’un projet économique durable pour conserver la vitalité du village de Port-Menier.
C’est dans cette optique que la reconnaissance d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO prend son sens. Cette reconnaissance assurerait à la fois un degré de protection à l’île et un rayonnement international permettant le développement d’une industrie comme l’écotourisme.
En 2017, les gouvernements québécois et canadien ont appuyé la candidature d’Anticosti à l’UNESCO. Depuis, l’île est entrée officiellement dans le processus de sélection de l’ONU, en compétition avec des candidatures de calibre international.
L’ultime pas vers l’UNESCO!
Le processus de sélection de l’ONU nécessite cependant la consolidation d’un réseau d’aires protégées et la production d’expertises géologiques et scientifiques, une démarche onéreuse pour un village de 200 habitants.
C’est pourquoi Nature Québec continue de travailler en collaboration avec la municipalité de l’île d’Anticosti, fournissant notamment l’expertise des chercheurs de ses commissions.
Nous avons également mis sur pied un fonds conjoint avec la municipalité afin de l’aider dans ses démarches et auquel nous invitons le public à contribuer.
POURQUOI LE PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO?
Au-delà de la richesse de ses paysages humains et naturels, c’est au plan géologique qu’Anticosti se démarque. On y trouve des fossiles datant de 445 millions d’années qui n’ont aucun équivalent ailleurs sur la planète. C’est ce qui qualifie d’ailleurs Anticosti pour une reconnaissance à l’UNESCO!